23 Juil Congé pour aidant proche : le nouveau congé thématique
On en parle concrètement depuis l’année dernière, le congé d’aidant proche entre en vigueur ce 1er septembre 2020. À côté du congé parental, congé pour soins palliatifs et congé pour assistance médicale, le congé pour aidant proche sera le petit dernier des congés thématiques. Il permettra aux travailleurs reconnus comme aidants proches de réduire leurs prestations de travail en vue d’aider des personnes identifiées comme vulnérables (en raison du grand âge, de l’état de santé ou encore d’un handicap) et dans une situation de dépendance pour s’habiller, se laver, se déplacer, par exemple.
Les conditions auxquelles doit répondre le travailleur pour être qualifié d’aidant proche sont :
- Avoir développé une relation de confiance ou de proximité, affective ou géographique avec la personne aidée ;
- Fournir l’aide, au minimum 50 heures par mois, à titre non professionnel, gratuit et en collaboration avec au moins un prestataire de soins professionnel et
- Tenir compte du projet de vie de la personne aidée.
Il n’est pas nécessaire de faire partie de la famille de la personne dont on s’occupe. La reconnaissance d’aidant proche doit être demandée auprès de sa mutualité.
La demande de congé aidant proche doit être introduite auprès de l’employeur par écrit. S’il est occupé à temps plein, le travailleur peut suspendre son contrat de travail à temps plein (pour une période d’un mois par personne nécessitant une aide avec un maximum de 6 mois sur une carrière complète), à mi-temps (pour une période de deux mois avec un maximum de 12 mois) ou à raison d’un cinquième temps. S’il n’est occupé qu’à temps partiel, il s’agira d’une suspension totale.
Une allocation, octroyée par l’ONEM, identique à celle liée au congé pour assistance médicale sera dévolue au travailleur qui exerce ce droit au congé pour aidant proche.