15 Sep Face à la pression, le gouvernement renonce à dégrader la pension des chômeurs âgés
Après moult tergiversations, le gouvernement cède face à la pression. Il renonce, en effet, à réviser le calcul de la pension et des périodes assimilées pour les chômeurs âgés entrés dans leur seconde période. L’exception dont bénéficient les demandeurs d’emploi de plus de 50 ans sera donc maintenue. Il était apparu que ceux-ci pouvaient perdre jusqu’à 140 euros sur leur future pension. Cette sanction en avait crispé plus d’un. Fediplus n’avait pas tardé à réagir (http://plus.lesoir.be/113961/article/2017-09-13/pensions-vers-la-fin-des-assimilations) considérant que cette catégorie, particulièrement vulnérable sur le marché de l’emploi, serait touchée deux fois. La victoire risque, cependant, de n’être qu’éphémère dans la mesure où le gouvernement demande au Conseil national du travail de lui soumettre des pistes permettant d’ « activer » les demandeurs d’emploi de plus de 50 ans.
Durcissement en vue pour une retraite anticipée
Difficile de connaître les décisions prises sur la révision du calcul des années à prendre en considération pour l’ouverture des droits à la pension anticipée. Selon la volonté du gouvernement, il ne suffirait plus d’un tiers temps pour qu’une année soit comptabilisée mais bien d’un mi-temps.
Fediplus s’oppose à cette modification. Rappelons que les conditions pour prendre une retraite anticipée ont déjà été considérablement renforcées. En 2012, il suffisait d’avoir 60 et 35 ans de carrière pour partir en retraite anticipée.
En 2019, il faudra 63 ans et 42 années de carrière. Renforcer les conditions pour valider ces 42 années de carrière va exclure encore un peu plus de personnes, principalement des femmes, de la possibilité de prendre une retraite anticipée.