Que prévoit l’accord interprofessionnel ?

Que prévoit l’accord interprofessionnel ?

En ce début février, le gouvernement a approuvé l’accord interprofessionnel par lequel les partenaires sociaux fixent la marge maximale d’évolution du coût salarial à 1,1%, hors indexation et augmentations barémiques. Outre cette marge salariale pour la période 2017-2018, l’accord  comprend des améliorations pour les pensions des salariés et carrières mixtes. Les partenaires sociaux ne se prononcent, en effet, pas pour les pensions publiques ou des indépendants.
A partir du 1er septembre, les pensions minima seront augmentées pour :
- les carrières de moins de 45 ans : augmentation de 1,7%.
- les carrières de 45 ans et plus : augmentation de 1% en plus du 0,7% décidé précédemment par le gouvernement.
Les pensions les plus anciennes, autres que les pensions minima connaîtront une augmentation :
- Les pensions qui ont pris cours en 2012: augmentation de 2% le 1.9.2017
- Les pensions qui ont pris cours en 2013 : augmentation de 2% le 1.1.2018
- Les pensions qui ont pris cours entre 1995 et 2004 : augmentation de 1% le 1.9.2017.
Les pensions qui ont pris cours avant 1995 ont déjà été majorées de 1% lors des négociations précédentes.
Les retraités verront également leur pécule de vacances augmenté de 4,5 % (augmentation de 2,25% en mai 2017 et de 2,25 % supplémentaires en mai 2018), ce qui signifie que:
- Le pécule est porté à € 943,4 pour une pension de ménage (= augmentation de € 40,6)
- Le pécule est porté à € 745,7 pour une pension personnelle (= augmentation de € 32,5)
Pour les pensionnés percevant une pension minimum, ce pécule de vacances majoré sera versé en mai, en plus de l’augmentation du montant minimum.
Outre ces augmentations, le montant de la pension sera indexé et, de la sorte, plus conforme à la hausse du coût de la vie. Ce n’était pas le cas, ces dernières années, en raison du saut d’index.
Les interlocuteurs sociaux se sont également accordés à relever certaines allocations en veillant à tenir compte de situations difficiles, comme celle vécue par les familles monoparentales. Ainsi, les parents isolés qui prennent un congé parental verront leur allocation augmenter de 38 % (à plein temps et à mi-temps) et de 21 % (à 1/5) dès avril 2017.
Enfin, les partenaires sociaux veulent réfléchir à une série de grandes problématiques comme celles du burn out, de la simplification administrative, de l’organisation du travail, de mobilité, d’emploi des jeunes, etc.